Elizabeth Blackburn, prix nobel de médicine en 2009, s’est penchée sur un sujet inédit. La chercheuse a décidé d’étudier le lien existant entre le racisme et vieillissement. Le sujet de recherches a épaté le monde scientifique.
Intriguée par la différence dans l’espérance de vie des hommes blancs (75,7 ans en moyenne) de et celle des hommes noirs (69,7 ans), Elisabeth Blackburn s’est alors intéressée au rapport probable du vieillissement et des actes racistes. Notez que c’est une première de rapprocher ces deux éléments, cette piste n’a jamais été piétinée de la sorte auparavant.
Eh bien les résultats sont surprenants! La chercheuse arrive à démontrer déjà une corrélation positive entre le vieillissement et le racisme et constate un rapport significativement positif.
Ce phénomène est expliqué scientifiquement par le rétrécissement chez les personnes souffrant de racisme des extrémités d’un chromosome qui a pour rôle de les protéger contre la détérioration de l’ADN, le raccourcissement rapide engendre ainsi un vieillissement cellulaire précoce.
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