Des fusillades dans le centre de Paris et des explosions dans le secteur du stade de France, au nord de la capitale, se sont produites vendredi soir. Le bilan provisoire est d’au moins 18 morts, selon la préfecture de police.
Plusieurs fusillades ont eu lieu, une dans les environs de la salle de spectacle du Bataclan et une autre dans le dixième arrondissement de la capitale, dit-on de mêmes sources. La préfecture de police de Paris confirme aussi une prise d’otages en cours dans la célèbre salle.
Au moins deux explosions ont par ailleurs été entendues aux abords du Stade de France, sans qu’il soit possible de faire le lien entre ces événements.
Des périmètres de sécurité ont été mis en place et de nombreuses équipes de secours ont été déployées.
Selon le tout premier bilan de la préfecture de police, trois personnes ont été tuées dans les explosions dans le secteur du stade de France où se déroulait un match amical France-Allemagne et 15 sont mortes dans la salle de spectacle du Bataclan.
Interrogée peu après 22h30, la préfecture de police dénombrait « au moins trois fusillades, peut-être quatre dans le secteur du Bataclan (XIe arrondissement) et rue de Charonne (Xe arrondissement)« , des quartiers animés du centre de Paris.
« Point de la situation »
Le président français François Hollande était vendredi soir au ministère de l’Intérieur où un « point de la situation » était en cours après ces événements, a-t-on appris auprès de son entourage. Le chef de l’Etat a quitté le stade de France, où il assistait au match de football.
Les spectateurs ont pour leur part été invités à quitter l’enceinte par trois portes (nord, sud et ouest), selon des annonces du speaker et sur les écrans géants. D’après des journalistes de l’AFP sur place, plusieurs milliers de spectateurs ont trouvé refuge sur la pelouse et s’y trouvaient toujours à 23h10, dans le calme.
L’accès des journalistes à la zone mixte (lieu des entretiens avec les joueurs) et à la salle de conférence de presse des entraîneurs était impossible.
Un témoin sortant du Bataclan : "On a réussi à s'enfuir, il y avait du sang partout, ils ont tiré au fusil à pompe sur la foule"
— franceinfo (@franceinfo) November 13, 2015
Au stade de France, des dizaines de personnes ne veulent pas rentrer sur Paris.
— Guillaume Ledit (@LeGuillaume) November 13, 2015
Un journaliste du Monde a pris un balle dans l'épaule au Bataclan #fusillade
— Elise Barthet (@EliseBarthet) November 13, 2015
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