Menacé par un stylo, un avion d’Air China fait un atterrissage d’urgence

Ce qui soulève les craintes des travailleurs de l’aviation c’est qu’il existe une menace pour la sécurité de l’avion et ses passagers. Imaginez un instant que vous êtes à bord d’un avion en vol quand, soudain, une personne armée tente de s’accaparer de l’appareil…

Les autorités chinoises ont dévoilé les détails d’un incident survenu dimanche dernier à bord du vol CA1350. En effet, un homme a menacé un membre de l’équipage de bord avec un stylo-plume, ce qui a conduit au détournement d’un vol d’Air China.

La police a déclaré qu’un homme, identifié seulement comme M. Xu et âgé de 41 ans, a été arrêté et serait atteint d’une maladie mentale.

Le vol CA1350 d’Air China se dirigeait vers Pékin à partir de Changsha mais a dû faire un atterrissage d’urgence dans la province du Henan. Heureusement, on ne déplore aucune victime suite à l’incident.

Des photos circulant sur les réseaux sociaux chinois ont montré qu’un homme tenant un membre du personnel naviguant utilisait un stylo-plume comme arme et menaçait de lui trancher le cou avec.

« Un homme à bord du vol CA1350 a eu une soudaine poussée de maladie mentale lorsqu’il a pris en otage un agent de bord« , a déclaré le bureau de la sécurité publique de la province de Henan dans une déclaration sur Weibo.

Le bureau de la sécurité a ajouté que le vol avait été forcé de faire un atterrissage d’urgence à 09h58, heure locale, dimanche et avait été détourné vers la province chinoise du Henan. Tous les passagers ont été escortés hors de l’avion en toute sécurité vers 10h50.

M. Xu, qui serait originaire du district d’An Hua, dans le Hunan, a ensuite été placé en garde à vue, la police examinant l’incident. Le bureau de sécurité n’a pas ajouté quand ou si, il avait été libéré.

Hao Junbo, un avocat basé à Pékin, a déclaré au Beijing Morning Post que l’homme ne serait pas tenu pénalement responsable s’il était prouvé qu’il souffrait d’une maladie mentale à ce moment-là.

Air China a déclaré que l’avion avait fait l’arrêt non planifié pour des raisons de « sécurité publique », et que les autorités de la police et de l’aviation civile traitaient la situation.