Des dizaines de fidèles musulmans ont été tués après des coups de feu massifs lors de la prière du vendredi dans deux mosquées en Nouvelle-Zélande.
Le commissaire de la police, Mike Bush, a déclaré lors d’une conférence de presse que 49 personnes étaient mortes et beaucoup d’autres blessées. Un homme de 28 ans a été accusé de meurtre.
« C’est l’un des jours les plus sombres de la Nouvelle-Zélande« , a déclaré la Premier ministre Jacinda Ardern. « Clairement, ce qui s’est passé ici est un acte de violence extraordinaire et sans précédent. »
Jacinda Ardern a décrit l’incident comme une attaque terroriste, ajoutant qu’il semblait avoir été bien planifié. « Ce sont des gens que je qualifierais d’extrémistes, qui n’ont absolument aucune place en Nouvelle-Zélande et, en fait, dans le monde« , a-t-elle déclaré.
L’attaque terroriste a été menée par un homme de 28 ans s’appelant Brenton Tarrant qui a filmé toute l’attaque en la postant en direct sur les réseaux sociaux. Sur les images, on voit l’atrocité de l’attaque et les coups de feu qui ont causé la mort à 49 personnes.
Peu de temps après l’attaque, le terroriste a été neutralisé par la police et il semble qu’il a agit en groupe, avec deux hommes et une femme.
Les officiers ont réagi à des informations selon lesquelles des coups de feu auraient été tirés à Christchurch, une ville d’environ 375 000 habitants.
Bush a déclaré que quatre personnes – trois hommes et une femme – avaient été initialement arrêtées, mais il n’était pas clair si toutes étaient impliquées.
Des sources policières ont déclaré à Channel 7, que le principal suspect s’appelait Brenton Tarrant. Une partie de l’attaque a été diffusée sur son compte Facebook.
Selon Bush, « plusieurs engins piégés attachés à des véhicules » auraient été découverts. Il a dit que des armes à feu avaient été récupérées des deux scènes.
Avant l’attaque, le terroriste a posté un manifeste qu’il a appelé « The Great Replacement » (Le Grand Remplacement) et se définit comme étant « un Blanc, européen de cœur et de sang ». Sur ce manifeste de 73 pages, l’homme semblait particulièrement obsédé par la France et explique les raisons de son passage à l’acte et pourquoi « une solution violente et révolutionnaire était la seule solution ». Il évoque également comme catalyseur un voyage touristique en Europe au printemps 2017 et l’élection présidentielle en France.
« Les deux candidats étaient représentatifs de notre temps. Un ex-banquier d’affaire globaliste, capitaliste, égalitarien, sans croyances nationales (Emmanuel Macron, ndlr), contre une nationaliste timide et un peu controversée (Marine LePen, ndlr), dont l’idée la plus courageuse était de déporter les immigrés illégaux. La possibilité de la victoire de la nationaliste était un signe qu’une solution politique était possible. La victoire de l’internationaliste m’a plongé dans le désespoir. », écrit-il.
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