Une marque de Tshirts à l’effigie de Jacques Chirac

Un enseignant corrézien a déposé une marque de tee-shirts à l’effigie de Jacques Chirac pour vanter les mérites de la région. Elle sera commercialisée dès septembre.

Depuis 2007, Jacques Chirac a mis fin à sa carrière politique après son deuxième mandat présidentiel mais l’ancien maire de Paris n’en reste pas moins populaire chez les Français à l’image de ses autographes qui s’arrachent comme des petits pains. Il y a surtout une région qu’il affectionne particulièrement : la Corrèze où il a construit son ascension. Dans cette région, Pierre Blanc, un fan de rugby, a décidé de commercialiser des tee-shirts à l’effigie de Jacques Chirac, actuellement en vacances au Maroc, comme le révèle le quotidien régional La Montagne. L’idée lui est venue au cours d’un match de rugby durant lequel des enfants scandaient : « Ici c’est la Corrèze. »

Cet enseignant a créé son auto-entreprise et trouvé une photo libre de droit de l’ancien président. Le tour était joué. En septembre, il commercialisera ses tee-shirts en ligne avec l’espoir de séduire les acheteurs grâce au portrait de Jacques Chirac.

« Pourquoi Chirac ? Il possède un capital sympathie énorme qui dépasse les clivages politiques et il est dépolitisé, ce qui n’est pas le cas de François Hollande, mais quand il ne sera plus président, je serai à son écoute pour qu’on fasse quelque choses ensemble« , souligne Pierre Blanc avec malice qui rappelle au passage que deux des trois derniers présidents de la République en fonction on fait carrière grâce à la Corrèze.

Les Corréziens seront-ils séduits par l’idée d’être représentés par Jacques Chirac ? Les premiers chiffres de ventes lèveront rapidement le voile. En attendant, Jacques et Bernadette Chirac profitent de vacances sous le soleil du Maroc après avoir délaissé cet été Saint-Tropez. Invités par le roi du Maroc Mohamed VI, Ils sont logés dans une résidence royale près d’Agadir selon le journal Le Canard Enchaîné.

Récemment, Bernadette Chirac a évoqué l’état de santé de son mari sur les ondes de la Radio télévision suisse : « C’est quelqu’un qui est très énergique et qui considère qu’on n’est pas malade. Il me dit, je ne suis pas malade, je peux descendre tranquillement l’escalier. Mais en réalité, là où nous habitons, il faut qu’il prenne l’ascenseur. »