Interrogée dans le magazine Psychologie, Charlotte Gainsbourg revient sur la dure épreuve qu’elle a traversée après la mort de sa sœur Kate Barry. Une disparition tragique qui l’a poussée à quitter la France pour s’installer avec sa famille aux Etats-Unis.
Charlotte Gainsbourg l’a dit : depuis la mort de sa demi-sœur Kate Barry, disparue en fin d’année dernière après s’être jetée par la fenêtre de son immeuble parisien, elle « n’a plus aucun repère« . Un sentiment que la comédienne de 43 ans, actuellement à l’affiche de Trois cœurs aux côtés de Chiara Mastroianni et Benoît Poelvoorde, revient une nouvelle fois dans les colonnes du magazine Psychologies, en kiosque mardi.
« Quand on traverse cela, quand on perd quelqu’un d’aussi proche et aimé, soit on se réveille avec une très forte envie de vivre, soit on n’en a plus du tout envie. Il a fallu que je me ressaisisse« , raconte la compagne d’Yvan Attal. Comme un mal pour un bien, la disparition tragique de Kate Barry a toutefois permise à Charlotte Gainsbourg de « prendre conscience » de ce dont elle avait vraiment envie « pour la première fois de (sa) vie ». « J’ai longtemps eu peur de faire des choix pour moi (…) Et aujourd’hui, c’est comme si je me sentais davantage la force d’assumer mes envies, de les imposer un peu. Comme si je m’en donnais le droit« , explique-t-elle. Et d’ajouter : « Je n’ai jamais été bien dans mes pompes. Mais, aujourd’hui, je me dis que ça urge ! »
Cette prise de conscience passe notamment par une envie de changer d’air. C’est pourquoi Charlotte Gainsbourg décide de plier bagage avec toute sa petite tribu : Yvan Attal, et leurs trois enfants, Ben, 17 ans, Alice Jane, 12 ans et Joe, 3 ans. Direction les Etats-Unis, et plus précisément New York ! « Il se trouve que cela faisait aussi plaisir à Yvan et à mes enfants, mais oui, cela partait d’abord d’une envie, d’un besoin que je ressentais pour moi. Changer d’air« , explique la fille de Jane Birkin et Serge Gainsbourg. Et à des milliers de kilomètres de son train-train quotidien, l’actrice de Nymphomaniac dit adieu à ses soucis. « J’ai envie d’être dans un environnement que je ne connais pas, où l’on ne me connaît pas et où je n’ai plus à me soucier du regard que l’on porte sur moi« , conclut-elle.
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