Après l’établissement de la relation entre travail – bien-être, c’est au tour du rapport entre travail – consommation d’alcool qui est étudié. On pourrait clairement dire que trop travailler conduirait à une consommation plus élevée d’alcool.
L’étude d’un ensemble d’analyses ayant pour échantillon plus de 400.000 individus démontre que les personnes parmi cet échantillon qui travaillent bien trop, soit au dessus du seuil d’une directive européenne sur le travail, ont tendance à consommer une grande quantité d’alcool représentant un risque élevé pour leur santé.
De plus près, l’étude constate que les individus travaillant de 49 à 54 heures par semaine présentent un risque plus élevé de 13% et 12%, respectivement, d’aller trop loin dans leur consommation d’alcool par rapport à ceux qui travaillent 35 à 40 heures par semaine.
Publiée dans The British Medical Journal (BMJ), l’analyse en question conclue que l’excès de travail favorise la consommation, de quantités élevées, d’alcool qui est préjudiciable à la santé. Voilà donc un autre impact négatif des longues heures de travail. Rappelons au passage qu’une étude scientifique a mis en évidence le risque accru de maladies cardiovasculaires et des problèmes de santé mentale liées à un excès de travail.
Notez cependant que ce lien entre excès de travail et consommation élevée d’alcool est jusque-là faible mais positif. D’autres recherches vont être effectuées pour avoir plus de précisions sur ce rapport.
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