L’Organisation Mondiale de la Santé avait averti à plusieurs reprises que le monde se dirige vers un «ère post-antibiotique» dans lequel une grande partie de la médecine moderne devient impossible.
Son rapport a montré qu’il y a beaucoup à faire pour empêcher l’augmentation de la résistance dans une gamme d’infections.
Les microbes ont une capacité de développer une résistance aux médicaments que nous utilisons contre eux. Donc par conséquent, si les médicaments ne sont plus efficaces, alors les infections courantes, telles que la tuberculose, seraient de nouveau mortelles. La chirurgie et le traitement du cancer dépendent aussi de ces médicaments pour garder les patients en vie.
Bien que l’accent ait été mis sur les antibiotiques, il y a aussi des mises en garde autour de la résistance du VIH aux médicaments antiviraux et anti parasitaires du paludisme qui deviennent plus résistants.
Une réunion de l’Assemblée mondiale de la Santé de l’OMS, aura lieu le mois prochain, regroupant les responsables pour évaluer les résultats de l’effort de 133 pays pour lutter contre le problème.
Les rapports montrent que seuls 34 pays avaient un « plan national » pour savoir comment faire face à la hausse des niveaux de résistance.
Dr Charles Penn, coordinateur de projet pour la lutte contre la résistance aux antimicrobiens à l’OMS, avait déclaré que « les médicaments antimicrobiens sont une ressource et quelque chose de très précieux et que nous ne pouvons pas prendre pour acquis. »
« Ce rapport est le premier à capturer sur une base mondiale ce qui se passe actuellement à ce niveau« . Il a ajouté par ailleurs que « seulement un sur quatre avait mis en place un plan d’action national et qui est trop peu, beaucoup plus reste à faire. »
Dr Mike Turner, de l’organisation médicale Wellcome Trust, avait aussi déclaré que « les infections résistantes aux médicaments sont une des plus grandes menaces pour l’avenir de la santé mondiale. »
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