Après le numéro vert (0800 13 00 00) mis en place et le renforcement du contrôle aux aéroports, il se pourrait que des renforts sanitaires soient envoyés en Afrique de l’Ouest.
Le rapatriement et le traitement d’une infirmière française mi-septembre et la suspicion d’un cas d’Ebola en France en fin de semaine dernière a instauré dans le pays un climat d’angoisse et de panique. Pour y remédier, le gouvernement a décidé d’instaurer un plan de prévention au virus Ebola. En ce sens, un numéro vert a été mis en place (0800 13 00 00), les contrôles au niveau des arrivées et des départs aux aéroports ont été renforcés et le déplacement vers les pays touchés a été déconseillé.
Pour ce qui est de la communication pour tout ce qui se rapporte à ce virus, Marisol Touraine a assuré que le gouvernement informerait les Français en toute « transparence ».
Une annonce qui fait de l’ombre à un communiqué d’un syndicat d’infirmier SNPI-CFE-CGC dénonçant « l’omerta du gouvernement » . Si l’on en croit ce syndicat, les infirmiers manquent considérablement d’informations. Les infirmiers se demandent la démarche à suivre lorsqu’ils se retrouvent en face d’un cas d’Ebola surtout que le matériel disponible n’est pas adapté à ce genre de situation.
Parallèlement à la phase de prévention, la France envisage la lutte contre l’épidémie. Le meilleur moyen de la limiter est d’aller aux sources et la combattre dans ses pays. De ce fait, comme le précise Marisol Touraine, des moyens humains et matériels supplémentaires seront envoyés en Afrique de l’Ouest et spécialement en Guinée.
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