Les chercheurs veulent étudier le sang des personnes exposées au virus de la fièvre hémorragique connue sous le nom Ebola, qui n’ont pas attrapé la maladie, pensant qu’ils peuvent être à l’abri de la maladie et en mesure d’aider ceux qui sont dans le besoin.
Dr Steve Bellan, chercheur au Département de biologie intégrative à l’Université du Texas à Austin, a publié une lettre dans The Lancet, avec trois collègues appelant à un regard plus profond dans le sang de cette population à explorer, à quel point on peut avoir le virus Ebola mais sans présenter des symptômes, et si cela signifie que ces personnes sont immunisées contre le virus.
Le sang de personnes guéries du virus Ebola est censé contenir des anticorps spécifiques qui peuvent neutraliser le virus chez les personnes atteintes. Mais l’utilisation de sang des personnes qui ne tombent pas malade pourrait fournir un moyen plus rapide de traiter les patients.
Ces personnes immunisées, s’il s’avère qu’ils le sont vraiment, pourront subir une formation pour être du personnel de la santé, par exemple, car il est peu probable qu’ils attrapent le virus. Et aussi ils pourraient donner du sang pour traiter les personnes malades.
« Nous sommes impatients pour obtenir un vaccin provenant des personnes immunisées pour réduire la propagation des maladies« , a déclaré le Dr Bellan.
Les scientifiques affirment qu’il faudrait peut-être des jours pour distinguer les personnes qui ont le virus mais qui n’ont pas les symptômes, mais probablement des semaines pour savoir qui a effectivement acquis une immunité au virus.
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