Bien sûr, vous savez qu’arriver au cinquième baril de la nuit n’est probablement pas bon pour vous. Mais une nouvelle étude de l’Université du Missouri vient de révéler que trop boire peut vous donner plus qu’un ventre de bière, ça peut carrément changer vos gènes définitivement.
Dans l’étude, publiée dans la revue Hepatology international, les chercheurs nourrissent des rats avec des niveaux d’alcool « binge drinking » (un terme utilisé comme aussi biture express ou la beuverie effrénée pour décrire un mode de consommation excessif de grandes quantités de boissons alcoolisées sur une courte période de temps, par épisodes ponctuels ou répétés) et ensuite vérifient leurs niveaux d’indicateurs hépatiques. Ils ont constaté que boire trop d’alcool peut changer la nature des gènes dans les cellules, ce qui peut alors causer de graves dommages à votre foie et qui sont irréversibles.
L’abus d’alcool altère des protéines appelées histones dans votre foie. Les histones organisent les brins de votre ADN, donc une fois que l’alcool les change, votre corps change la façon dont il lit et interprète votre ADN. Cela provoque des dommages irréversibles à votre foie puisque votre corps ne reconnaît plus les cellules du foie correctement. Le foie devient alors une «bombe à fragmentation», qui endommage d’autres organes de votre corps.
Il ne faut pas boire des quantités monstrueuses pour faire des beuveries. En effet, quand les hommes boivent cinq boissons dans les deux heures, et quand les femme n’en prennent que quatre au cours de cette durée, ils atteignent des niveaux d’alcoolémie associés à la consommation excessive, selon l’Institut national sur l’abus d’alcool et l’alcoolisme fonctionnelle. Bref, des données à prendre en considération avant de partir faire la fête..
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