Le vaccin expérimental canadien, le VSV-EBOV contre le virus Ebola testé sur l’homme n’a pas encore été approuvé par l’Organisation mondiale de la santé. Mais l’objectif est de commercialiser au plus vite ce vaccin alors même que l’on ne parvient pas à endiguer l’épidémie en Afrique.
Aller le plus vite possible sans compromettre la sécurité et les exigences éthiques. C’est en quelque sorte la philosophie commune qu’ont exprimée plus de 70 experts ayant participé, les 29 et 30 septembre, à la consultation sur l’évaluation et l’autorisation éventuelle de vaccins contre le virus Ebola organisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Jamais, une épidémie de fièvre Ebola n’avait atteint une telle ampleur et une telle dynamique exponentielle.
« L’étendue sans précédent de l’épidémie actuelle d’Ebola en Afrique de l’Ouest a conduit à une intensification des efforts pour mettre au point des vaccins sûrs et efficaces qui pourraient permettre d’arrêter cette flambée et jouer un rôle clé pour prévenir de futures grandes épidémies », souligne le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut des allergies et des maladies infectieuses (NIAID).
Toutefois, il ne s’agit que de la première phase des essais cliniques qui devront en comporter trois en tout. Impossible donc de savoir quand ce vaccin pourrait être distribué. Cette première étape a permis de valider la non-toxicité du vaccin. Les phases 2 et 3 doivent à présent en mesurer l’efficacité.
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