Parmi 200 médecins qui opèrent à l’hôpital SSRN, à Pamplemousses, au moins une quarantaine souffre déjà de gastro-entérite. Ils pensent que la cause de « cette épidémie parmi les médecins » a pour origine l’eau qu’ils consomment.
Depuis environ trois semaines, expliquent-ils, le filtre servant à purifier l’eau du robinet, placé dans leur salle de repos, est endommagée.
Le seuil épidémique de la gastro-entérite en France a été atteint dans trois régions la semaine dernière, laissant supposer une installation durable de la maladie. Le nombre des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale la semaine dernière a été estimé à 150.000 nouveaux cas, soit 234 cas pour 100.000 habitants, un peu en dessous du seuil épidémique (274 cas pour 100.000 habitants) qui pourrait être atteint « dans les prochaines semaines » selon le réseau de surveillance.
Il est à noter que la gastro-entérite aiguë, appelée plus familièrement « gastro« , est une inflammation intestinale faisant suite à une infection touchant les muqueuses présentes dans l’estomac et l’intestin. Cette pathologie est due dans la très grande majorité des cas à un virus ou, plus rarement, à des bactéries.
Le terme « gastro-entérite aiguë » est utilisé habituellement pour désigner l’atteinte virale. Très contagieuse, la gastro-entérite virale peut déclencher de véritables épidémies, surtout l’hiver, entre novembre et mars. La gastroentérite aiguë affecte fréquemment l’enfant, et son évolution spontanée se fait vers la guérison sans qu’aucun traitement ne soit nécessaire.
Le virus le plus fréquemment en cause est le rotavirus et l’évolution de ce type de gastro-entérite dure en général moins d’une semaine, parfois jusqu’à 20 jours en cas d’atteinte par l’adénovirus.
No Comment