Près d’un an après s’être marié dans l’hexagone avec la star hollywoodienne Halle Berry, Olivier Martinez explique comment il se sent épanouit à Hollywood.
« Il reste toujours une forme d’incompréhension« , explique le mari de Halle Berry au magazine Edgar lorsqu’il est interrogé sur l’hypothétique et éternelle réconciliation entre le cinéma français et l’acteur, fils d’une Française et d’un boxeur d’origine espagnole. Il poursuit : « Ça se réglera peut-être un jour. Il existe vraiment un fossé entre ce que je suis et ce que certains décisionnaires du cinéma français perçoivent de moi. […] Et bizarrement, il s’avère que je ne suis plus désiré à l’étranger. Ce qui m’hallucine un peu d’ailleurs, le Français était la seule langue que je parle sans accent. »
Pas rancunier, Olivier Martinez va pourtant embrasser une quinzième année d’affilée sans avoir joué dans une production française (on se souviendra de Toreros, film d’Eric Barbier, en 2000).
Un bel avenir lui était pourtant promis alors qu’en 1993, il honorait une première citation au César du meilleur espoir masculin pour IP5: L’île aux pachydermes, avant de le remporter l’année suivante pour Un, deux, trois, soleil. Il brillera ensuite dans Le Hussard sur le toit, de Jean-Paul Rappeneau avant de retrouver en 1995 celui qui lui avait permis de remporter sa première grande récompense, Bertrand Blier, avec Mon Homme.
« Si on m’avait prédit que je partirais un jour à Los Angeles, je ne l’aurais pas cru« , avoue Olivier Martinez. Le comédien confiera d’ailleurs avoir égrainé bon nombre de critiques à son départ en Californie. « Ça a même faire rire pas mal de monde autour de moi« , assure l’acteur qui s’est habitué, « par la force des choses« , à la vie américaine.
On le retrouvera prochainement dans la troisième saison de la série Revenge et surtout devant la caméra de Roland Joffé, réalisateur anglo-français, pour Texas Rising (titre provisoire) qui se tournera au Mexique, avec Bill Paxton et Ray Liotta, sur une idée de Leslie Grief.
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