Une infirmière indienne qui a passé 42 ans dans un état végétatif persistant après avoir été violée et étranglée est morte.
Aruna Shanbaug a été laissé avec de graves lésions cérébrales et paralysé après 1973 après une attaque par un agent de service à l’hôpital de Mumbai où elle travaillait.
Elle a été nourrit par voie nasale pour la garder en vie, mais elle avait développé une pneumonie, qui était la cause de son décès.
Son cas a suscité un débat sur les lois sur l’euthanasie de l’Inde. La Cour suprême avait rejeté une exception pour lui permettre de mourir.
« Mme Shanbaug est mort à 08h30 le lundi. Elle a été admise à l’unité de soins intensifs et mis sur le soutien de ventilateur » avait déclaré un porte-parole de l’hôpital KEM de Bombay.
L’infirmière avait 25 ans quand elle a été sodomisée par un agent de l’hôpital KEM qui l’avait étranglée avec des chaînes de métal et l’a laissée mourir le 27 Novembre 1973.
Elle a survécu, mais elle a passé le reste de sa vie à l’hôpital, nourri de force deux fois par jour.
« Mon petit oiseau cassé, qui fut brutalement battue s’est finalement envolé. Et elle donné à l’Inde une loi sur l’euthanasie passive avant de le faire, » avait déclaré le journaliste et auteur Pinki Virani, qui a écrit l’histoire de Aruna, un livre sur le sort de l’infirmière.
Son calvaire était le déclenchement du débat sur l’euthanasie, non autorisée en Inde. Une amie de l’infirmière eut présenté un recours auprès de la Cour suprême du pays pour permettre à Aruna Shanbaug de mourir dans la dignité. En 2011, la justice avait finalement autorisé «l’euthanasie passive» dans certains cas. Toutefois la demande d’Aruna fut refusée vu que la demande n’avait pas été formulée par un membre de sa famille.
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