Benoît Poelvoorde et le cinéma, de l’histoire ancienne ? Fatigué par les tournages, le comédien a en effet affirmé vouloir marquer une très longue pause dans sa carrière.
Alors que les festivals de Deauville et Toronto battent leur plein, le cinéma français lui, vient de perdre l’une de ses plus belles figures : Benoît Poelvoorde a annoncé au site belge SudInfo vouloir arrêter sa carrière. « Le cinéma, c’est usant, je suis un peu à bout, fatigué. C’est un métier qu’il faut faire avec enthousiasme, sinon ça ne marche pas, et là j’en ai marre. Pour moi, c’est devenu un travail…« , a-t-il simplement statué, expliquant qu’il prendrait sa retraite dès la fin du tournage du Tout Nouveau Testament.
Ce n’est pas la première fois que Benoît Poelvoorde tourne le dos au cinéma. Il y a quelques années, déjà, le comédien avait annoncé vouloir arrêter la comédie. Épuisé par le rythme des tournages et ses problèmes de santé (il aurait été diagnostiqué bipolaire, NDLR), le Belge préfère prendre soin de lui, quitte à renoncer aux caméras. « J’ai bien l’intention de rester chez moi à Lustin et de ne rien faire d’autre que le tour de ma chambre. Je vais prendre un long break pour rester dans mes pénates, pour bouquiner, pour glander. »
Très sensible et un brin provocateur, la célébrité n’a pas toujours été une partie de plaisir pour l’acteur, qui a tout au long de sa carrière multiplié les incidents médiatiques. Ainsi, après s’être affiché ivre lors du JT de Claire Chazal l’année dernière, il a récidivé en début de mois sur le télé Belge où il était invité pour parler de son festival de littérature L’intime Festival, expliquant aux téléspectateurs avoir « déjà bu un petit verre. »
Toujours à fleur de peau, il s’ en était ensuite expliqué. « J’ai plus facile de parler à la télé de films que de parler d’un truc qui me touche. Je suis mal à l’aise au moment où je vous réponds. » Que ses nombreux fans se rassurent néanmoins, ses adieux ne sont pas définitifs. « Je ne dis pas que c’est fini pour toujours… J’en referai peut-être un peu plus tard, si Dieu me prête vie.« , a-t-il ajouté, un brin pessimiste.
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