« Ramenez nos filles, maintenant« , ainsi criaient les 300 manifestants à New-York, contre l’enlèvement de 223 lycéennes dans le village de Chibok au Nigéria par le groupe terroriste Boko Haram le 14 avril 2014.
Parmi les manifestantes était la chanteuse enceinte de 33 ans, en jeans et les cheveux recouverts d’un foulard noir, Alicia Keys. Venue pour témoigner son soutien à la campagne Bring Back Our Girls, menée par les familles des jeunes filles disparues.
« C’est aujourd’hui l’anniversaire de mon fils et je suis là pour marquer ma solidarité avec les mères de Chibok« , a expliqué la chanteuse.
La chanteuse, auteur-compositeur et actrice new-yorkaise, qui a vendu plus de 30 millions de disques à travers le monde, tenait à un panneau « #bring back our girls NOW » (ramenez nos filles, MAINTENANT).
Elle a déclaré que c’est tellement affreux et horrible que 233 filles soient disparues depuis six mois et qui ne sont pas encore retrouvées. « Il faut absolument maintenir la pression sur nos dirigeants pour qu’ils sachent que c’est une question importante pour nous« , a ajouté Alicia Keys. « C’est plus important que jamais, avec cette échéance des six mois« , a-t-elle insisté. « C’est trop long« .
Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a revendiqué cet enlèvement dans une vidéo, menaçant de marier les filles kidnappées et de les traiter en esclaves. La semaine suivante, une autre vidéo montrait quelques 130 jeunes filles voilées, récitant des versets du coran. Shekau exigeait cette fois la libération de prisonniers de Boko Haram en échange de celle des lycéennes de Chibok.
D’après l’armée nigériane, où son chef d’état-major Alex Badehn a fait des déclarations en affirmant que les jeunes filles ont étaient localisées, assurant cependant qu’une opération de sauvetage n’était pas envisageable, vu que le grand danger qu’elle comporte pour les otages. Aucune nouvelle. Ni des jeunes filles, ni des hypothétiques négociations avec les islamistes pour obtenir leur libération.
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