Des noix moisies et des fraises congelées porteuses de virus hépatiques ont, entre autres aliments pathogènes, été retirées de commerces de l’UE en 2013, la plupart provenant de Chine. La Commission européenne en a fait état dans son rapport annuel sur les alertes rapides.
Les recherches ont en outre détecté des composants dangereux dans des compléments alimentaires, des bactéries E. coli dans de la viande ainsi que des salmonelles dans du poulet. Les services de la santé opérant les contrôles ont également trouvé des métaux lourds.
La plupart des produits incriminés proviennent de Chine. La tendance est cependant à la baisse. En 2012, 540 produits étaient dénoncés, alors qu’il y en avait encore 433 en 2012. L’Inde et la Turquie se trouvent aux 2e et 3e rangs en matière d’aliments impropres à la consommation.
L’Italie est le pays où le plus grand nombre d’aliments dangereux ont été identifiés. Elle est suivie par l’Allemagne.
Tromperies surveillées
La surveillance instaurée par la Commission européenne permet également de détecter les tromperies, par exemple lorsque de la viande de cheval est vendue pour de la viande de boeuf. « Notre système est un des meilleurs au monde« , a affirmé Tonio Borg, commissaire européen à la santé.
Le système d’alerte rapide de l’Europe permet depuis 35 ans aux pays membres d’échanger des données sur les denrées alimentaires présentant un risque pour la santé. Outre les Etats de l’UE, la Norvège, le Liechtenstein, l’Islande et la Suisse participent à cette organisation.
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