La polémique autour de la mort d’Albert Ebossé, l’attaquant camerounais de la JS Kabylie décédé le 23 août dernier dans de troubles circonstances, est toujours vive, quatre mois après le drame.
Mardi 23 décembre, le ministre algérien des Sports, Mohamed Tahmi, a affirmé que la thèse d’un « acte prémédité » était désormais « complètement à écarter ».
Albert Ebossé Bodjongo, décédé le 23 août dernier à l’issue de la rencontre JSK-USM Alger suite à une blessure provoquée par un objet contendant.
« Nous avons reçu une enquête administrative qui évoque, si on peut le dire, un homicide involontaire. Les joueurs présents dans le stade étaient tous visés par des projectiles. La thèse de l’acte prémédité est donc à écarter« , a déclaré le ministre à la radio algérienne.
M. Tahmi a également contesté la contre-autopsie effectuée par les Camerounais sur la demande de la famille du défunt. Et de préciser que l’affaire est désormais entre les mains de la justice qui déterminera les responsabilités puis rendra son verdict.
A rappeler que le joueur Albert Ebossé, très estimé par les supporters de la JSK, a été sacré, la saison passée, meilleur buteur du championnat avec 15 réalisations. Le médecin légiste de l’hôpital de Tizi Ouzou atteste que le joueur Ebossé a été tué par un objet tranchant et contondant, lancé à partir des tribunes.
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